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Depuis le 1er janvier dernier, ce n’est plus le SPF Sécurité Sociale qui est en charge du traitement des demandes de dispense de cotisations sociales mais l’INASTI (Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants).

 

1.Gain de temps

Selon l’INASTI, la procédure sera plus rapide puisque l’Institut a indiqué vouloir rendre sa décision dans le mois qui suis la demande de dispense contre plusieurs semaines auparavant.

2.Ne dites plus « se trouver dans le besoin ou dans une situation voisine de l’état de besoin »

Le critère  » se trouver dans le besoin ou dans une situation voisine de l’état de besoin  » a été remplacé par « se trouver temporairement dans une situation financière ou économique difficile »

L’INASTI vérifiera  si votre situation est bien de nature temporaire. Votre situation familiale ne sera plus prise en compte mais vos revenus, ceux de votre entreprise ainsi que vos charges professionnelles seront contrôlés.

3.Création d’une Commission de recours au sein de l’INASTI

Vous aurez à présent la possibilité de contester une décision négative quant au fond auprès d’une Commission qui va être créée au sein de l’INASTI.

 

Notre équipe se tient à votre disposition pour tout complément d’informations si vous en avez besoin.

Quelques modifications importantes sont à noter dans la procédure de versement anticipé à partir de 2019:

  • Un numéro de compte unique a été créé pour les entreprises, indépendants et particuliers

 Centre de Perception – Service des Versements anticipés
Boulevard du Roi Albert II, 33, boite 42
1030 SCHAERBEEK
BE61 6792 0022 9117

  • Votre numéro national, dont vous vous serviez en tant qu’indépendant ou particulier, comme communication structurée pour identifier vos versements anticipés va être remplacé par un autre numéro qui vous sera communiqué dans les prochaines invitations à payer (pour les sociétés, rien ne change)
  • Vous pourrez consulter, à partir de la mi-mars, les paiements que vous aurez déjà effectués à titre de versement anticipé, à tout moment, via MyMinfin/ MyMinfin Pro.

Notre équipe se tient à votre disposition pour tout complément d’informations si vous en avez besoin.

 

 

 

 

 

 

 

 

La convention de pension pour travailleur indépendant (CPTI) est une nouvelle façon fiscalement intéressante d’épargner pour se constituer une pension complémentaire à sa pension légale. Elle peut être comparée à ce que l’on appelle communément « l’assurance groupe » (qui ne s’appliquait qu’en société) et est cumulable avec la pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI). Voici ce qu’il faut savoir.

 

Qui peut y souscrire?

La CPTI s’adresse aux indépendants en personne physique, aux professions libérales et aux conjoints-aidants.

Quels en sont les avantages?

  • Réduction d’impôt de 30% du montant des primes payées (si le cumul de votre pension légale et de votre pension complémentaire ne dépasse pas 80% de vos revenus).
  • Impôt sur le revenu de seulement 10% lors du paiement du capital final en cas de décès ou lors du départ à la pension légale.
  • Votre capital pension ne cesse d’augmenter grâce à un rendement d’intérêt garanti.
  • Le rendement d’intérêt peut éventuellement être majoré d’une participation bénéficiaire variable non garantie.

Quelle est la différence avec une PLCI (Pension libre complémentaire pour indépendants)?

Dans le cadre de la PLCI, les cotisations sont plafonnées à un certain niveau de revenu imposable net. La convention de pension pour travailleurs indépendants permet donc de constituer une épargne supplémentaire pour une pension complémentaire.

 

La fin de l’année 2018 approche mais il est encore temps de souscrire à une pension libre complémentaire  pour indépendants afin de bénéficier de cette réduction lors de votre prochaine déclaration d’impôts. Notre équipe se tient à votre disposition pour répondre à vos questions à ce propos et optimaliser votre situation personnelle.

Parce que nous sommes nombreux à avoir dans notre entourage des entrepreneurs qui ont besoin d’un petit financement de leur projet, la Région wallonne a mis en place le prêt coup de pouce. Il permet aux entrepreneurs de bénéficier d’un financement rapide à un taux d’intérêt confortable, et aux prêteurs de bénéficier d’une réduction d’impôts. Nous vous expliquons cela en détails.

 

Qui peut tirer un avantage de ce système?

Les prêteurs: il s’agit de toute personne assujettie à l’impôt des personnes physiques en Wallonie.

Les emprunteurs: toute entreprise ayant son siège d’exploitation en Région wallonne, pour un emprunt maximum de 100 000€.

 

Quelles conditions le prêteur doit-il respecter? (plus d’infos)

  • La durée du prêt ne peut être que de 4, 6 ou 8 ans.
  • Montant maximum par prêteur: 50 000€ (ce montant peut faire l’objet de plusieurs prêts)
  • Taux d’intérêt: minimum 1% et maximum 2% (taux légal en vigueur en 2018)
  • Le prêt devra être remboursé en une seule fois à la fin de sa durée. Il n’existe pas de possibilité de remboursement anticipé total ou partiel.
  • Les intérêts sont payés aux dates d’échéances annuelles convenues.
  • Le prêteur doit adresser une demande d’enregistrement du prêt (sur le site www.pretcoupdepouce.be) dans les 3 mois suivants la date de remise des fonds et au plus tard le 31 décembre 2019.

Quelles conditions l’emprunteur doit-il respecter? (plus d’infos)

  • Etre une PME, un indépendant à titre principal ou complémentaire.
  • Avoir un siège d’exploitation en Région wallonne.
  • Montant maximum à emprunter: 100 000€ (ce montant peut faire l’objet de plusieurs prêts)
  • Taux d’intérêt: minimum 1% et maximum 2% (taux légal en vigueur en 2018)
  • Le prêt devra être remboursé en une seule fois à la fin de sa durée. Il n’existe pas de possibilité de remboursement anticipé total ou partiel.
  • Les intérêts sont payés aux dates d’échéances annuelles convenues.

 

Vous trouverez de nombreuses informations relatives à ce dispositif sur le site www.pretcoupdepouce.be. Notre équipe se tient également à votre disposition pour répondre à toutes questions que vous vous poseriez pour optimaliser votre situation personnelle.

 

 

 

 

Qu’est-ce que la pension libre complémentaire pour indépendant (PLCI)?

La PLCI a été mise sur pieds pour apporter une solution aux travailleurs indépendants qui ne peuvent bénéficier que d’une petite pension, afin d’améliorer leur niveau de vie. Il en existe 2 formes:

  • la pension libre complémentaire pour indépendants classique
  • la pension libre complémentaire pour indépendants sociale (elle est identique à la première mais compte en plus certaines garanties de solidarité: incapacité de travail, indemnisation forfaitaire en cas de maladie grave, etc)

Qui peut en bénéficier?

  1. Les indépendants à titre principal
  2. Les indépendants à titre complémentaire mais dont les cotisations sociales sont équivalentes à celles d’un indépendant à titre principal
  3. Les conjoints-aidants

Il faut bien entendu que vous soyez en ordre de paiement de vos cotisations sociales.

Quels avantages en retirer?

  1. C’est un moyen idéal de compléter le montant souvent peu élevé de votre pension légale.
  2. Les primes que vous payez sont fiscalement déductibles de vos revenus professionnels. Vos revenus professionnels sont donc plus bas et entrainent une diminution de vos cotisations sociales.
  3. Vous bénéficiez d’un contrat flexible qui vous permet de verser des primes variables en fonction de votre situation financière.
  4. Cette épargne vous rapporte plus qu’un livret épargne.
  5. Vous pouvez cumuler la PLCI avec l’assurance pension ou l’assurance de groupe pour dirigeants d’entreprise ou indépendant (nouveau depuis 2018).

 

La fin de l’année 2018 approche mais il est encore temps de souscrire à une pension libre complémentaire  pour indépendants afin de bénéficier de cette réduction lors de votre prochaine déclaration d’impôts. Notre équipe se tient à votre disposition pour répondre à vos questions à ce propos et optimaliser votre situation personnelle.

Dans cet article, nous vous présentons un avantage fiscal dont toute personne âgée entre 18 et 65 ans peut bénéficier facilement mais que peu connaissent: l’épargne-pension!

 

L’épargne-pension, qu’est-ce que c’est?

Il s’agit d’une épargne à long terme qui vous permet de constituer une pension complémentaire à votre pension légale et qui, sous certaines conditions, vous permet également de bénéficier de déductions fiscales dès sa souscription. Vous pouvez opter pour un compte d’épargne-pension (auprès d’une banque par exemple) ou pour une assurance d’épargne-pension (auprès d’une entreprise d’assurances): le choix de l’un ou l’autre produit se fait en fonction de votre âge et de votre profil de risque.

L’épargne-pension, c’est pour qui?

C’est pour tout le monde, que vous soyez salarié ou indépendant: chacun peut souscrire une épargne-pension et bénéficier des avantages fiscaux qui y sont liés.

Quel montant dois-je épargner par année fiscale?

Il n’y a pas de montant minimum: vous versez ce que vous pouvez, une année n’est pas l’autre!

Il y a par contre un montant maximum que vous ne pouvez pas dépasser… et la nouveauté de cette année 2018, c’est que vous pouvez choisir ce montant! En effet,

  • en versant un montant inférieur ou égal à 960€, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 30% de la somme versée
  • en versant un montant compris entre 960€ et 1230€, vous bénéficier d’une réduction d’impôt de 25% de la somme versée

Quand dois-je effectuer les versements?

Tous les montants versés entre le 1er janvier et le 31 décembre entrent en ligne de compte pour la déduction fiscale de l’année en cours (pour éviter que vos versements arrivent trop tard sur le compte en banque, nous vous recommandons d’effectuer vos derniers versements le 25 décembre au plus tard).

Vous pouvez effectuer des versements mensuels ou verser le tout en fin d’année, si vous voyez que votre budget vous le permet.

 

La fin de l’année 2018 approche mais il est encore temps de souscrire à une épargne-pension afin de bénéficier de cette réduction lors de votre prochaine déclaration d’impôts. Notre équipe se tient à votre disposition pour répondre à vos questions à ce propos et optimaliser votre situation personnelle.

La règle générale veut que vous n’y ayez pas droit. Cependant, il existe 3 exceptions que nous allons vous expliquer ici…

  1. Vous avez travaillé comme salarié avant d’être indépendant.

Si vous avez travaillé suffisamment longtemps comme travailleur salarié avant de devenir indépendant, vous pouvez bénéficier d’allocations de chômage sur base de cette occupation salariée précédente. Le nombre de jours de travail requis pour vous ouvrir ce droit et la durée de la période de référence au cours de laquelle ce travail doit être situé dépendant de votre âge au moment de la demande d’allocations. Un autre critère à prendre en compte est la période durant laquelle vous avez été indépendant: cette période doit être limitée.

2. Vous pouvez avoir droit aux allocations dites « d’insertion » (chômage sur base de vos années d’études) à certaines conditions.

3. Le droit passerelle: une sorte de chômage pour indépendants.

Pour bénéficier de ce droit, il faut que vous ayez été forcé d’interrompre ou de cesser votre activité pour des raisons indépendantes de votre volonté (incendie, calamité naturelle, allergie, …), parce que vous avez fait faillite, parce que vous êtes en règlement collectif de dettes ou encore pour des raisons économiques par exemple. D’autres critères sont à respecter tels que le fait de résider en Belgique, ne pas recevoir de revenus de remplacements, etc.

Pour plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à consulter le site internet de l’INASTI ou à nous contacter: nous nous tenons à votre disposition. 

Un avant-projet de loi a été approuvé ce vendredi 13 juillet 2018 par le Conseil des ministres: celle-ci permettra aux indépendants en difficulté de bénéficier plus facilement d’une dispense de leurs cotisations sociales. 
En effet, jusqu’à présent, un indépendant qui rencontre des difficultés financières passagères peut solliciter la suspension totale ou partielle, pour certains trimestres déterminés, du paiement de ses cotisations sociales auprès de la Commission de dispense des cotisations. Cette demande doit être dûment justifiée et démontrer la quasi pauvreté du travailleur ou de son ménage. Elle pouvait prendre jusqu’à 6 mois pour être approuvée et était majoritairement refusée.
Cet avant-projet de loi qui vient d’être approuvé précise à la place que l’indépendant devra se trouver « dans une situation financière ou économique difficile » et réformera le processus de traitement des demandes. Celles-ci passeront dorénavant par l’INASTI et leur délai de traitement devrait être ramené à 1 mois.
Une modification de législation qui constituerait une avancée importante pour les indépendants… à suivre donc d’ici la fin de l’année! Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

Vous êtes employé mais souhaiteriez augmenter vos revenus? Ou vous rêvez d’exercer un autre métier en plus de votre emploi de salarié? Le statut d’indépendant à titre complémentaire peut vous y aider mais il comporte son lot d’avantages et d’inconvénients… nous vous expliquons cela!
De plus en plus de personnes choisissent aujourd’hui d’exercer une activité sous statut d’indépendant à titre complémentaire: la condition préalable pour pouvoir cela est d’être salarié au minimum à mi-temps. (Les fonctionnaires, les enseignants et les personnes au chômage son soumises à d’autres conditions spécifiques que nous n’aborderons pas dans cet article).

Quels avantages peut-on en retirer?
Le premier avantage auquel on pense directement est un revenu supplémentaire. Mais celui-ci dépendra de votre motivation et du temps que vous pouvez ou voulez consacrer à votre activité professionnelle complémentaire.
Le deuxième avantage non-négligeable est un regain de motivation: travailler pour vous-même vous permettra de sortir des habitudes que vous avez acquises en tant que salarié et de relever de nouveaux challenges.
Vient ensuite la possibilité de déduire vos frais professionnels en tout ou en partie: électricité/ chauffage, véhicule, ordinateur, téléphone, etc.
Il vous est également possible de récupérer la TVA: si votre activité est assujettie à la TVA, vous devrez introduire une déclaration trimestrielle et payer la TVA due. En tant qu’indépendant à titre complémentaire, vous pouvez récupérer la TVA que vous aurez payée sur vos dépenses.

Le risque que vous prenez est limité puisque vous disposez toujours de votre salaire comme source de revenu fixe. De plus, votre statut de salarié vous permet de garder vos droits à la sécurité sociale.

De quels inconvénients faut-il tenir compte?

Votre temps sera compté: réussir à conjuguer votre vie professionnelle de salarié, votre vie familiale et votre nouvelle activité professionnelle complémentaire peut représenter un véritable défi. Surtout au début de celle-ci, lorsque vous aurez de nombreuses démarches administratives à régler et une organisation à mettre en place.

Les cotisations sociales que vous serez amené à verser le seront par solidarité uniquement mais ne vous ouvriront aucun droit social supplémentaire (allocations familiales, pension, assurance faillite,…).

Vous pourriez être amené à payer plus d’impôts: les revenus issus de votre activité complémentaire viendront s’ajoute à votre salaire et risquent de vous faire passer dans une tranche d’imposition supérieure.

Cette activité pourra engendrer des frais supplémentaires que vous n’aviez pas auparavant et qui ne seront pas entièrement déductibles: frais de déplacement, achat de matériel, …

Vos concurrents pourront être des indépendants à temps plein qui, par conséquent, disposeront de plus de temps pour les clients que vous. En fonction du type d’activité que vous désirez exercer, cela peut avoir des conséquences importantes.

En conclusion, le choix de devenir ou non indépendant à titre complémentaire n’est pas simple et dépend fortement de votre situation spécifique et de votre projet entrepreneurial. Notre équipe peut vous aider à y voir plus clair et à déterminer si ce statut est fait pour vous ou pas. Grâce à notre réseau de partenaires, nous pouvons également vous orienter vers les bons interlocuteurs pour vous accompagner dans l’atteinte de votre objectif. N’hésitez pas à nous contacter.

 

Si vous souhaitez venir à nos bureaux, nous vous informons que jusqu’au 31 août prochain, le zoning industriel des Hauts-Sarts connait de nombreux travaux.
Afin d’éviter un maximum de désagréments, nous vous invitons à consulter préalablement le communiqué de la Sofico sous ce lien : celui-ci vous indique les itinéraires alternatifs à suivre.

Le 21 juillet prochain sera la date butoir pour rentrer les déclarations TVA du deuxième trimestre 2018 auprès de l’Administration générale de la Fiscalité: une période intense pour notre équipe! Mais la « déclaration TVA », qu’est-ce donc au juste? Quelles activités y sont soumises? Quelles sont vos obligations en matière de TVA? Cet article vous aidera à y voir plus clair!

Avant de démarrer une activité d’indépendant, une des premières questions à vous poser est de savoir si vous êtes assujettis ou non à la TVA. Si c’est le cas, vous devrez vous identifier auprès de l’Administration générale de la Fiscalité.

Qu’est-ce que la TVA?
La TVA (ou Taxe sur la Valeur Ajoutée) est une taxe sur les biens et les prestations de services. Elle est à
la charge du consommateur final, mais est prélevée auprès des entreprises, à chacun des maillons de la chaine économique : production, distribution, etc.
Les entreprises assujetties à la TVA  perçoivent la TVA payée par leurs clients et doivent ensuite la reverser à l’Administration générale de la Fiscalité, après avoir opéré la déduction de la TVA qu’elles ont elles-même déjà versée à leurs fournisseurs.
C’est ce que contient la déclaration TVA périodique: la différence entre la taxe perçue auprès des clients et la taxe à récupérer sur les montants versés à vos fournisseurs.

Qui est assujetti à la TVA?
Si votre entreprise livre, de manière indépendante et habituelle, des biens ou fournit des services visés par le Code de la TVA, elle est assujettie à la TVA (Code de la TVA, article 4).

Les entreprises étrangères doivent également s’identifier à la TVA lorsqu’elles réalisent en Belgique des opérations visées par le Code de la TVA. Il n’est pas toujours facile de déterminer quelles entreprises sont assujetties à la TVA: en cas de doute, nous pouvons vous renseigner.

Quelles sont vos obligations en matière de TVA?
Si votre entreprise est assujettie à la TVA, vous devrez:

  • faire une déclaration relative à votre activité économique (commencement, modification et cessation d’activité)
  • établir des factures, des souches de TVA ou inscrire les opérations dans votre journal des recettes
  • tenir une comptabilité telle qu’imposée par l’administration de la TVA
  • déposer chaque année un listing des clients assujettis
  • remettre un relevé des opérations intracommunautaires
  • déposer votre déclaration TVA dans les délais prescrits
  • payer le solde TVA en faveur de l’administration dans les délais prescrits et éventuellement effectuer des acomptes en cas de déclaration trimestrielle.

Notre équipe veille à vous accompagner au mieux afin que vous puissiez vous concentrer sur la vie de votre entreprise et non sur ces formalités: nous vous rappelons les échéances auxquelles vous êtes soumis en temps utiles, par l’envoi d’un courriel systématique et nous pouvons réaliser l’ensemble de ces démarches à votre place. N’hésitez pas à nous contacter!

L’économie collaborative: qu’est-ce que c’est? Quels sont vos droits et devoirs en tant que prestataire? Devez-vous déclarer ces revenus?

On parle d’économie collaborative dans le cas d’échanges de biens et/ou de services entre particuliers en échange d’une rémunération. Jusqu’au 1er mars 2017, ces revenus étaient fort peu taxés car il revenait à chaque prestataire de les déclarer. Ceux-ci étaient alors soumis à un impôt de 33% en tant que revenus divers.
A présent, seul 10% de ces revenus sont taxés mais le prélèvement se fait automatiquement à la source, c’est-à-dire par les plateformes agréées qui mettent en relation les particuliers entre eux. A titre d’exemples, parmi ces plateformes figurent Airbnb, Deliveroo, ListMinut, Menu next door, My sherpa, …
En tant que prestataire, passer par ces plateformes agréées vous permet donc de travailler en toute légalité et de bénéficier d’un impôt peu élevé sur ces rémunérations contrairement à d’autres types de rémunérations taxées à 33%.
Voici quelques conditions à respecter:

  • les revenus générés par l’intermédiaire de ces plateformes ne peuvent pas excéder 5210 euros annuels (montant indexé pour 2018);
  • les plateformes par lesquelles vous passez doivent préalablement avoir été agréées par le SPF Finances (voir la liste des plateformes agréées ici);
  • les services/ biens proposés ne doivent avoir aucun lien avec votre activité professionnelle;
  • agir dans la gestion « normale » de votre patrimoine et de manière occasionnelle.

Si vous respectez ces conditions, vous n’aurez donc qu’à déclarer les montants que votre plateforme agréée vous transmettra dans le cadre XVI de votre déclaration fiscale.

Déclarer, calculer et optimaliser vos déductions d’impôt… tout ceci relève de notre domaine d’expertise: n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans ces démarches.

Vous avez emménagé avec votre partenaire en 2017 ou vous vous êtes séparés durant cette année… devez-vous remplir une déclaration d’impôts commune ou distincte? Nous vous répondons.

La cohabitation
Il est tout d’abord important de faire la différence entre les 3 types de cohabitations différentes qui existent car celles-ci n’ont pas les mêmes conséquences, notamment d’un point de vue fiscal.
Il y a donc:

  • La « cohabitation de fait« : vous êtes domicilié(e) sous le même toit que votre partenaire et formez un ménage.
  • La « cohabitation légale« : vous êtes domicilié(e) sous le même toit que votre partenaire, formez un ménage et avez déposé une déclaration officielle écrite de « cohabitation légale » auprès de l’officier de l’Etat civil de votre commune.
  • Le « mariage« : vous êtes domicilié(e) sous le même toit que votre partenaire, formez un ménage et êtes unis par un contrat de mariage.

Si vous êtes:

  • cohabitants de fait: vous devez chacun remplir votre déclaration fiscale et vous serez donc taxés individuellement sur vos propres revenus. Il est également à noter que votre partenaire ne pourra jamais être considéré comme personne à charge.
  • cohabitants légaux depuis 2017: pendant l’année durant laquelle vous avez introduit votre déclaration de cohabitation légale auprès de votre administration communale, vous êtes considérés comme fiscalement isolés. Vous devrez donc remplir chacun votre déclaration fiscale et serez imposés distinctement. Ce n’est qu’à partir de l’année qui suit la déclaration de cohabitation légale (revenus de l’année 2018) que vous devrez remplir une déclaration commune.
  • mariés depuis 2017: l’année de votre mariage, vous êtes considérés comme fiscalement isolés (sauf si vous étiez précédemment cohabitants légaux) et devez donc remplir chacun votre déclaration fiscale. Ce n’est qu’à partir de l’année qui suit votre mariage (revenus de l’année 2018) que vous devrez remplir une déclaration fiscale commune.

La séparation 
Il existe également 3 types de séparation qui n’ont pas les mêmes conséquences:

  • La séparation de fait: les conjoints (mariés ou cohabitants légaux) ne vivent plus sous le même toit mais aucune démarche de divorce ou de fin de cohabitation légale n’a été entreprise. Pendant l’année de séparation, une déclaration d’impôts commune doit encore être rentrée au nom des deux conjoints. Si vous avez des enfants en commun, cela implique également que durant l’année de séparation, les enfants sont toujours considérés comme étant à charge du conjoint qui bénéficie des revenus professionnels les plus élevés.

Si vous étiez cohabitants légaux, que vous avez décidé de ne plus vivre ensemble mais que vous n’avez pas mis fin officiellement à votre cohabitation légale, vous êtes fiscalement considérés comme séparés de fait également.

  • La séparation de corps: bien que désormais fort peu utilisée, il s’agit d’une situation hybride entre la séparation de fait et le divorce. Les époux ne vivent plus ensemble mais ne souhaitent pas pour autant divorcer: ils restent mariés, mais un certain nombre de droits et d’obligations issus du mariage sont supprimés. La procédure de séparation de corps maintient donc artificiellement le lien du mariage tout en le privant de la plupart de ses effet.

Dans ce cas, une déclaration d’impôts distincte doit être déposée à l’administration fiscale et celle-ci vaudra pour l’ensemble de l’année. Mais attention, c’est la date de transcription dans le registre de la population qui est déterminante pour établir en quelle année a eu lieu cette séparation.

  • Le divorce: une déclaration d’impôts distincte doit être déposée à l’administration fiscale et celle-ci vaudra pour l’ensemble de l’année. Mais attention, c’est la date de transcription dans le registre de la population qui est déterminante pour établir en quelle année a eu lieu cette séparation.

Déclarer, calculer et optimaliser vos déductions d’impôt… tout ceci relève de notre domaine d’expertise: n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans ces démarches.

Le 17 mai 2017, une loi modifiant certaines conditions liées à la procédure de dissolution judiciaire des sociétés a été publiée et est passée relativement inaperçue… pourtant, s’il vous arrivait régulièrement de déposer vos comptes annuels, en retard, à la Banque Nationale, celle-ci pourrait fortement vous impacter!
Pour rappel, le délai légal pour déposer vos comptes annuels est de 7 mois après la clôture de l’exercice comptable (6 mois pour approuver les comptes auquel s’ajoute 1 mois pour les déposer). Les comptes annuels 2017 doivent donc être déposés pour le 30 juin 2018 au plus tard.
Jusqu’à présent, 4 entreprises sur 10 avaient l’habitude de les déposer en retard. A présent, dès le premier retard de publication, une procédure en dissolution judiciaire de votre entreprise peut être demandée.
Petit rappel: avant mai 2017
Avant l’apparition de cette loi, seule une absence de publication des comptes annuels, durant 3 années consécutives, entrainait une procédure en dissolution judiciaire de l’entreprise concernée.
D’autres sanctions étaient déjà appliquées:

  1. L’amende administrative: 400€ (dès 1 à  2 mois de retard), 600€ (entre 10 et 12 mois de retard) et 1200€ (pour un retard de plus d’un an).
  2. La responsabilité civile des administrateurs était engagée en cas de dommages causés à des tiers liés à cette non-publication des comptes.

Le mois d’août 2018 sera déterminant
C’est seulement cette année que l’impact de cette nouvelle règlementation sera mesurable. En effet, beaucoup de sociétés déposaient leur bilan au huitième mois (août) car une tolérance était de mise par rapport aux retards.
A compter de cette année, aux deux sanctions citées ci-dessus se verra donc ajoutée la possibilité, à la demande de toute personne intéressée, du ministère public ou d’une chambre d’enquête commerciale, que votre entreprise se voit mise en dissolution forcée.
Par rapport à cette nouvelle règlementation, la seule inconnue à ce jour est de voir comment les parquets et les chambres d’enquête commerciales vont appliquer cette nouvelle possibilité de sanction qui s’offre à eux. Ce qui est certain, c’est que la menace envers les sociétés qui ne présentent pas leurs bilans à temps grandit. Mieux vaut donc ne pas attendre la dernière minute pour déposer vos documents à votre comptable…

Vous rendez des services, en tant que particulier, à d’autres particuliers, via une plateforme en ligne agréée telle qu’Uber, Airbnb ou ListMinut… vous percevez donc des revenus dits « issus de l’économie collaborative ». Devez-vous les déclarer? Comment? Sous quelles conditions? Nous vous répondons.
Depuis le 1er juillet 2016, tous les revenus reçus via ces plateformes doivent être repris sur votre déclaration mais ils bénéficient d’un système avantageux sur le plan fiscal.

Quelles conditions devez-vous respecter pour bénéficier des avantages fiscaux qui y sont liés?

  1. Il doit s’agir de revenus perçus en dehors d’une activité professionnelle.
  2. Ces services doivent être rendus uniquement à des personnes physiques, en dehors de leur activité professionnelle.
  3. Ces services doivent être prestés par l’intermédiaire d’une de ces plateformes électroniques agréées (ex: Uber, Airbnb, etc)
  4. La rémunération octroyée doit l’être par la plateforme en elle-même ou en tous cas par son intermédiaire.
  5. Le montant brut des revenus perçus via ce système ne peut dépasser les 5100€ par année civile.

Quels sont les revenus qui peuvent être pris en compte?
Il est important de comprendre que ce n’est pas l’entièreté des revenus issus de l’économie collaborative qui bénéficient d’un régime fiscal avantageux et peuvent être déclarés en tant que « revenus divers » (Cadre XVI- Revenus divers, dans votre déclaration).
En effet, prenons l’exemple  d’une chambre mise en location via Airbnb: seuls les services attenants à la location (comme le petit-déjeuner, la fourniture de linge de maison et le service de nettoyage) pourront être déclarés sous la rubrique « revenus divers ». Les autres prestations (location de la chambre et location des meubles) devront être fractionnés: revenu mobilier (cadre III- Revenus de biens immobiliers) et revenu immobilier (cadre VII- Revenus des capitaux et biens mobiliers).
Si vous ne différenciez pas les différents montants dans votre convention, seul 20% du montant total que vous percevrez pourra être déclaré en revenus divers » issus de l’économie collaborative.
La prestation de services de chauffeur par contre, dans le cadre d’Uber, rentre entièrement dans le cadre des revenus divers.

Les avantages fiscaux liés à ces revenus divers issus de l’économie collaborative
20% du montant global que vous avez perçu via ces plateformes est taxé au taux de 20%, après déduction de 50% de frais forfaitaire.

Déclarer, calculer et optimaliser vos déductions d’impôt… tout ceci relève de notre domaine d’expertise: n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans ces démarches.

Ces derniers jours, nous n’entendons plus parler que de cela: le RGPD (Règlement Général de Protection des Données) qui entre en vigueur ce 25 mai 2018. Mais de quoi s’agit-il? En tant que patron de PME ou TPE, devez-vous vous en inquiéter? Nous vous répondons en quelques mots.
Il faut tout d’abord comprendre que le RGPD vise à protéger nos données personnelles à tous. 77% des cyber-attaques visent des PME: dans la chaine de protection des données, les PME sont donc des maillons faibles.
Néanmoins, la mise en oeuvre de ce nouveau règlement sera moins compliquée que pour des structures plus importantes dans lesquelles interviennent de nombreux collaborateurs.
Il n’y a pas de distinction faite entre les données à usage professionnel ou à usage privé. Que vous traitiez donc de données en BtoB ou BtoC, le RGPD vous impose certaines mesures.

Qu’est-ce qu’une « donnée personnelle »?
Le nouveau règlement appelle « donnée personnelle » toute information se rapportant à une personne physique susceptible d’être identifiée, directement ou indirectement.
Ces informations peuvent être des données que vous utilisez actuellement mais également des données que vous avez archivées et dont vous ne vous servez plus. Citons par exemple: des adresses emails, des listes de noms et prénoms de vos clients, leurs adresses, etc.
Pour bien comprendre la philosophie de cette nouvelle règlementation, une seule règle à retenir: vous n’êtes plus autorisé à utiliser ces données personnelles! La précédente législation sur le sujet était totalement opposé: vous aviez le droit de vous servir de ces données, excepté dans certains cas et pour certains usages.
Le RGPD prévoit 2 exceptions à cette règle:

  • l’utilisation exceptionnelle de ces données (moyennant un accord explicite de la personne concernée, accord qui doit également pouvoir être retiré à tout moment).
  • l’utilisation de ces données dans le cadre de la réalisation d’un contrat (mais attention, cela doit se limiter aux données directement nécessaires pour remplir la mission demandées, rien d’autre)

L’utilisation exceptionnelle
Ce sont les emails que vous recevez en ce moment, de beaucoup d’entreprises, vous invitant à cliquer sur un lien pour continuer de recevoir leurs newsletters: ces emails visent à obtenir votre consentement non équivoque pour pouvoir continuer à vous envoyer des newsletters. Sans cela, elles sont obligées de vous supprimer de leur base de données d’envoi.
Il s’agit donc pour les entreprises de rentrer dans l’une des 2 exceptions prévues par la réglementation RGPD.

L’utilisation dans le cadre de la réalisation d’un contrat
Ce sont par exemple les noms, prénoms et adresse privée d’un client que vous utilisez pour aller faire une prestation à son domicile. Une fois votre prestation réalisée, vous pourrez vous servir de ces données pour envoyer la facture à votre client. Par contre, il vous sera ensuite interdit de lui envoyer un carton d’invitation pour l’une de vos portes ouvertes.

Quelles questions devez-vous donc vous poser?

  1. De quelles données personnelles disposez-vous?
  2. Rentrez-vous dans l’une des 2 exceptions visées par le RGPD? (utilisation exceptionnelle moyennant accord formel que vous devez pouvoir prouver ou utilisation dans le cadre d’un contrat)
  3. Ne demandez-vous bien que le minimum des données personnelles qui vous sont absolument nécessaires?
  4. Est-ce bien le minimum de personnes de votre entreprise qui y ont accès parce que ces données leur sont absolument nécessaires pour réaliser leur travail?

Nous vous avons dressé ici les grandes lignes de cette nouvelle règlementation qui s’applique donc bien aux PME et TPE. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de la Commission Vie privée.

Beaucoup d’entre-vous pensent que seuls les indépendants ont intérêt à déclarer leurs frais professionnels réels. Pourtant, certains salariés ou fonctionnaires auraient intérêt à le faire également!
Il est tout d’abord important de comprendre que vous n’êtes pas imposé sur l’ensemble de vos revenus professionnels: vous pouvez déduire les frais que vous avez engagés pour obtenir ou conserver ces revenus. Vous avez alors le choix entre déduire le forfait légal de frais professionnels ou déclarer les frais que vous avez réellement payés.
Que peut-on déclarer comme frais réels?

  • Les frais de déplacement (trajets aller-retour entre domicile et lieu de travail ainsi que les autres déplacements professionnels)
  • Les frais liés à l’utilisation d’un bureau au domicile privé (amortissement du prix d’achat de votre maison, intérêts sur emprunt hypothécaire, frais de chauffage, électricité, prime d’assurance habitation, le précompte immobilier… au prorata de la superficie du domicile dédiée à l’exercice de l’activité professionnelle)
  • Frais divers tels que la connexion internet, le téléphone, le matériel de bureau, la documentation, les formations et les vêtements de travail spécifiques.

Quel est l’intérêt de déclarer vos frais réels?
Il est intéressant de déclarer vos frais réels lorsque ceux-ci dépassent le forfait qui vous est octroyé d’office. Tout le monde a droit à la déduction forfaitaire. Ces frais ne doivent pas être prouvés et représentent un pourcentage de vos revenus:

Ils sont cependant limités à 4320 euros (excepté pour les dirigeants d’entreprise: ils sont limités à 3% de l’ensemble des revenus professionnels avec un maximum de 2440 euros).
Vous devez aussi savoir que si vous choisissez de déclarer vos frais réels, vous devez pouvoir prouver la réalité de ces frais ainsi que le fait que vous les avez payés vos-même.
Si vous souhaitez comparer les conséquences sur votre calcul d’impôt de la déclaration de frais réels ou de frais forfaitaires, le SPF Finances met à votre disposition « Tax-Calc« : un simulateur de calcul d’impôt, entièrement anonyme.

Déclarer, calculer et optimaliser vos déductions d’impôt… tout ceci relève de notre domaine d’expertise: n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans ces démarches.

A l’heure de déposer votre déclaration fiscale, nous vous proposons de faire le tour de tous les avantages fiscaux dont vous pourriez bénéficier et qu’il ne faut pas oublier de renseigner.
Il est tout d’abord utile de rappeler qu’il existe 3 sortes d’avantages fiscaux: les dépenses déductibles (ex: les frais professionnels réels tels que frais de formation, de repas, de documentation, les rentes alimentaires,…), les réductions d’impôt (ex: les dons à des associations, l’épargne pension, les frais de garde d’enfant…) et les crédits d’impôt (ex: bas revenus, enfants à charge, …). Nous aborderons ici les réductions d’impôt car ce sont les principales rubriques auxquelles vous devez être vigilants.
Dons
Vous avez effectué un don de minimum 40 euros à une organisation/ association reconnue: moyennant certaines conditions que vous trouverez reprises ici, vous pouvez déduire 45% des sommes versées.
Epargne-pension
Vous avez souscrit une épargne-pension auprès d’une banque ou d’une entreprise d’assurance: celle-ci vous permet de constituer une pension complémentaire à votre pension légale et, sous certaines conditions que vous trouverez ici, de bénéficier d’un avantage fiscal. Votre réduction d’impôt peut s’élever à 30% du montant versé (+ le montant de la taxe communale). Le montant maximum versé ne pouvant être supérieur à 940 euros pour les revenus 2017.
Fiscalité verte
La fiscalité verte couvre différents aspects: l’économie d’énergie, les prêts verts, les habitations moins énergivores et les véhicules électriques. Ces avantages fiscaux étant très spécifiques, nous vous renvoyons vers le lien suivant pour en savoir plus.
Garde d’enfants
Votre enfant a moins de 3 ans et est gardé par une gardienne ou une crèche pendant que vous travaillez: la réduction d’impôt dont vous pouvez bénéficier s’élève à 45% de ces dépenses avec un plafond de dépenses maximum fixé à 11,20€ par jour. (Certaines autres conditions sont d’application, vous les trouverez sous ce lien)
Votre enfant a moins de 12 ans, vous travaillez et celui-ci participe aux garderies payantes organisées avant et après les heures normales de classe: la réduction d’impôt dont vous pouvez bénéficier s’élève à 45% de ces dépenses avec un plafond de dépenses maximum fixé à 11,20€ par jour. (Certaines autres conditions sont d’application, vous les trouverez sous ce lien)
Mais il faut également savoir que les frais de garde pour enfant malade, payés à votre mutuelle lorsque votre enfant ne peut aller à l’école, sont également être considérés comme dépense pour garde d’enfant tout comme les frais de participation aux camps de mouvements de jeunesse ou encore la participation aux plaines de vacances organisées par les communes.
Titres-services et chèque ALE
Vous avez bénéficié de services d’aide-ménagère à domicile, de repassage, de courses ménagères ou de transport de personnes à mobilité réduite  payables par titres-services? Vous bénéficiez donc d’une réduction d’impôt de 0,9€ par titre-service pour les 150 premiers titres-services achetés par personne. Un titre-service de 9€ ne vous coûte en réalité que 8,10€ après la réduction d’impôt.
Vous avez bénéficié de chèques ALE nominatifs (Agence Locale pour l’Emploi) pour des petits travaux d’entretien et de réparation à votre domicile, pour la garde/ soins apportés à vos animaux domestiques en votre absence, pour la garde ou l’accompagnement de personnes malades ou d’enfants, pour accomplir des formalités administratives ou pour le petit entretien de votre jardin? Vous avez droit à une réduction d’impôt de 30 % du montant payé pour les chèques ALE. Ce montant est limité à 1.440 euros pour l’ensemble des chèques ALE et titres-services achetés en 2017 (exercice d’imposition 2018).
Tax-shelter (investir dans une entreprise qui débute)
Vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt de 30 % ou 45 % du montant investi dans une petite société débutante, si vous respectez l’ensemble des conditions imposées.
Déclarer, calculer et optimaliser vos déductions d’impôt… tout ceci relève de notre domaine d’expertise: n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans ces démarches.

En cas de divorce ou de séparation, la question de savoir « qui va prendre l’enfant à charge fiscalement? » se pose très régulièrement… à travers cet article, nous allons vous expliquer les conséquences que peut avoir un enfant à charge sur votre déclaration fiscale.
Il faut tout d’abord savoir que chaque personne soumise à l’impôt, a droit à ce qu’une partie de ses revenus en soit exonéré. Un enfant à charge permet d’augmenter cette part de revenus qui ne sera pas soumise à l’impôt: on appelle cela un abattement fiscal.
Il est également important de noter que pour pouvoir déclarer un enfant « à votre charge », celui-ci devait faire partie de votre ménage le 1er janvier de l’année de l’exercice d’imposition (par exemple, au sujet des revenus 2017, votre enfant doit donc faire partie de votre ménage le 1er janvier 2018).

La majoration de la quotité exemptée d’impôt s’élève à: (exercice d’imposition 2018, revenus 2017)(*)


Et enfin, votre enfant ne peut pas avoir de revenus nets supérieurs à:(*)


Si vous êtes mariés ou cohabitants légaux…
Automatiquement, au sein d’une déclaration commune, c’est le conjoint qui bénéficie des revenus les plus élevés qui se verre attribué l’avantage fiscal relatif à l’/les enfant(s) à charge.
Si vous êtes domiciliés sous le même toit mais sans déclaration de cohabitation légale…
L’avantage fiscal est accordé à celui des deux partenaires qui déclare les enfants à sa charge fiscalement (généralement, il sera préférable que ce soit celui qui a les revenus les plus élevés).
Si vous êtes isolés…
Le fait d’avoir un/des enfant(s) à charge fiscalement vous permet de bénéficier d’une augmentation supplémentaire de part de revenus exonérés d’impôts, quel que soit le nombre d’enfants à charge que vous avez à charge.
Déclarer, calculer et optimaliser vos déductions d’impôt… tout ceci relève de notre domaine d’expertise: n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans ces démarches.

(*) Données issues du site internet su SPF Finances

L’administration fiscale vient de communiquer les principales cibles de ses futurs contrôles et de ses demandes de renseignements. Faites-vous partie de celles-ci? A quoi devez-vous particulièrement être vigilant? Voici quelques éléments de réponse.
Si vous êtes un particulier…
Vous verrez votre probabilité d’être contrôlé si vous répondez à l’un ou plusieurs des critères suivants:

  1. Vous êtes propriétaire immobilier et mettez votre bien en location. Votre locataire y effectue, en tout ou en partie, une activité professionnelle et le déclare comme tel au fisc. L’administration annonce vérifier que ces revenus locatifs sont correctement renseignés par les propriétaires.
  2. Vous déduisez de votre déclaration fiscale une pension alimentaire, notamment pour quelqu’un qui habite à l’étranger. L’administration annonce augmenter sa vigilance quant à ce type de déduction car elle ne peut être faite que moyennant le respect strict de certains conditions.
  3. Vous êtes dirigeant d’entreprise et déclarez des frais professionnels réels. L’administration estime que c’est à votre entreprise d’intervenir dans ces frais alors qu’en pratique, rien ne vous empêche en fait d’en déclarer. Vous risquez donc d’avoir à justifier ces frais.

Si vous êtes une entreprise…

  1. Votre chiffre d’affaires semble anormal au vu de l’évolution du chiffre d’affaires d’autres entreprises comparables à la vôtre. Ou votre chiffre d’affaires évolue dans une proportion anormale selon certains critères propres à l’administration. L’administration pourrait souhaiter vous rencontrer afin de s’assurer que vous n’effectuez pas de prestation au noir ni des achats de marchandises au noir, par exemple.
  2. Vous déduisez plus que les 80% des sommes versées pour une pension complémentaire. Le croisement de différentes bases de données dont celle reprise dans « My pension » permettent à l’administration de remarquer directement tout anomalie entre la situation réelle et ce que vous lui déclarez.
  3. Si vous constituez une provision pour risques et charges exonérés. En effet, celles-ci sont limitées depuis l’entrée en vigueur de la réforme de l’impôt des sociétés début 2018.
  4. Vous avez déclaré un montant anormal, selon les critères de l’administration, de pertes antérieures récupérables.

Même si vous ne répondez à aucun de ces critères, ne pensez pas pour autant échapper à d’éventuels contrôles ou demandes de renseignements. Le SPF Finances annonce en effet que cela ne l’empêchera pas d’effectuer d’autres contrôles notamment sur le principe de « management fees » (transactions payées à la holding par la filiale, en contrepartie de services administratifs rendus et d’un implication dans la gestion et/ou la définition de la stratégie), le démembrement de propriété entre une société et son dirigeant ou encore les droits d’auteur.
Déclarer et calculer avec précision vos revenus, optimaliser vos déductions d’impôt et répondre aux interrogations de l’administration fiscale… tout ceci relève de notre domaine d’expertise: n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner dans ces démarches.

Comme chaque année, avec le mois de mai, arrivent également les premières déclarations de l’impôt des personnes physiques à déposer. Si vous avez choisi de rentrer votre déclaration via le site internet « Tax-on-web » (qui n’existe plus puisque désormais vous accédez à votre déclaration via le portail « MyMinfin »), sachez que vous aurez jusqu’au 12 juillet 2018 pour le faire (jusque fin octobre si vous la faites remplir par un bureau comptable). Si par contre vous préférez la version papier à renvoyer à l’Administration fiscale, votre échéance sera le 29 juin 2018.

Votre déclaration via Tax-on-web

L’utilisation de Tax-on-web est plus facile que celle du formulaire papier. En effet, le site internet vous propose:

    • de nombreuses données précomplétées
    • une estimation du montant de l’impôt qui vous sera réclamé/restitué, après remplissage de la déclaration
    • un traitement plus rapide que les déclarations sous format papier
    • une aide pas à pas pour compléter certains codes et calculer les montants autorisés.

Les points qui doivent retenir votre attention 

  • Les montants pré-remplis proviennent des informations fournies par des tiers : banque, employeur, etc. Il peut donc toujours arriver que les chiffres fournis soient inexacts: une vérification s’impose;
  • Votre situation familiale prise en compte pour remplir votre déclaration est celle au 1er janvier 2018 et non pas en 2017;
  • Les informations relatives à vos emprunts hypothécaires ne sont jamais mentionnées. Il est donc nécessaire de les remplir manuellement;
  • Si vous n’indiquez pas que vous souhaitez calculer vos frais réels déductibles, par défaut ce sont des frais forfaitaires qui vous sont calculés;
  • Que vous perceviez ou versiez une pension alimentaire à votre ex-conjoint(e), ces montants doivent être déclarés mais ne sont jamais repris d’office sur la proposition de déclaration pré-remplie. Les cases appropriées doivent donc être remplies par vos soins.

Déclarer vos revenus à l’Administration fiscale, calculer le montant de votre imposition et optimaliser votre situation fiscale font partie de nos missions: n’hésitez pas à prendre contact avec notre cabinet pour vous accompagner dans ces démarches.

Vous souhaitez démarrer votre activité ou vous êtes entrepreneur et avez besoin d’un prêt… mais vous ne répondez pas aux conditions pour accéder aux crédits bancaires classiques? Le microcrédit peut être une solution!

Les questions à vous poser

  • Le financement requis servira-t-il à un projet professionnel ?
  • Etes-vous déjà indépendant ou souhaitez-vous démarrer prochainement ?
  • Votre activité génèrera-t-elle des revenus en Belgique ?
  • Etes-vous en règlement collectif de dette ?

Si vous répondez « oui  » aux 3 premières questions, le microcrédit pourrait être une solution pour vous. Mais il peut également s’adresser à des personnes en situation de faillite ou d’endettement.
Les montants empruntables varient entre 500€ et 15.000€ et peuvent servir aussi bien à acheter du stock qu’à réaliser une étude de marché ou encore à résorber des retards de paiement.

Quel est l’objectif du microcrédit?
Son objectif est de permettre aux personnes ayant le moins de moyens (et qui sont souvent exclues du système bancaire) d’obtenir un financement pour sortir de leurs difficultés financières.

Les limites du microcrédit
Ce système de financement comporte néanmoins ses limites parmi lesquelles nos pouvons citer:

  • Le taux d’intérêt appliqué aux emprunteurs est plus élevé que pour un crédit classique;
  • Le microcrédit ne peut porter que sur de faibles montants.

Si vous souhaitez financer vos projets professionnels, le microcrédit fait donc partie des solutions envisageables… tout comme le crowdfunding, le crowdlending (voir notre article à ce sujet) ou encore le prêt traditionnel. Chaque type de financement comporte ses avantages et ses inconvénients: avant de sauter le pas, n’hésitez donc pas à prendre contact avec notre équipe pour déterminer le moyen de financement qui conviendra le mieux à votre situation!

Acheter ou louer son espace de travail? La réponse dépend fortement de votre situation et de vos projets! Voici quelques éléments de réflexion…

Acheter: avantages et inconvénients
– Avantages:

  • Investir dans un bien qui appartiendra à l’entreprise plutôt que de verser des loyers à fond perdu à un propriétaire.
  • Ce bien entrera dans le patrimoine de l’entreprise.
  • Ne pas être dépendant d’un propriétaire qui, par exemple, en décidant de reprendre son bien à titre personnel, vous obligerait à délocaliser votre entreprise.

– Inconvénients:

  • Cela représente un engagement financier à long terme dont le remboursement pourrait s’avérer difficile en cas de baisse d’activité.
  • Diminue la capacité de financement de l’entreprise.

– Fiscalement:
Acheter un bien immobilier permet l’inscription à l’actif du bilan et un amortissement sur 25 ou 30 ans. Cela permet parfois de diminuer l’imposable grâce aux amortissements et intérêts d’emprunt en comparaison.

Louer: avantages et inconvénients
Avantages:

  • Liberté d’adapter la taille et l’emplacement de l’entreprise en fonction de son développement.
  • Cela permet d’éviter d’avoir recours à un emprunt pour débuter ses activités.

Inconvénients:

  • Les loyers sont versés à fond perdu.
  • Cela engendre des coûts financiers préalables à l’activité (caution locative, état des lieux,… )

Fiscalement:
Les loyers versés sont déductibles du résultat imposable de la société.

Ces points succincts ne sont exposés qu’à titre indicatif: n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec notre équipe afin d’analyser votre situation plus en détail et de faire le bon choix!

Vous avez décidé de faire le tri de vos documents comptables? C’est une excellente idée… mais la prudence est de mise: certains documents doivent être conservés de nombreuses années et sous un format spécifique. Nous vous aidons à y voir plus clair.
Qu’appelle-t-on des documents comptables?
Il s’agit de tout document permettant de justifier des revenus de votre entreprise:

  • la comptabilité de la société (bilan, comptes de résultat, décision de l’assemblée générale, registre des actionnaires,…)
  • les pièces justificatives des écritures comptables (factures d’achat, factures de vente, devis, bons de commande, bons de livraison, documents de transport, extraits de comptes bancaires,…)
  • les fiches de salaires
  • les documents justificatifs des frais (factures, tickets,…)
  • etc

Est-il suffisant de les classer dans mon ordinateur?
La réponse dépend du type de document: les livres légaux, livres TVA, documents comptables et justificatifs de frais, par exemple, peuvent être conservés sous format électronique.
Tandis que les documents reprenant les actes authentiques de la société, les actions,… ne peuvent être conservés qu’en version papier.
Vous trouverez ici un tableau récapitulatif des différents documents à conserver, sous quel format les conserver et durant combien de temps. Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire.

Le crowdfunding, ou plus précisément le crowdlending, est en plein essor dans notre pays! Il permet à des PME et à des indépendants de réaliser leurs projets. Mais qu’est-ce que le crowdfunding et le crowdlending? Quels sont leurs avantages et inconvénients en tant qu’entrepreneur mais aussi en tant qu’investisseur? Nous vous apportons notre éclairage.

Qu’est-ce que le crowdfunding et le crowdlending?
Le crowdfunding est un moyen pour les particuliers de financer un projet d’entreprise. Il existe deux sortes de crowdfunding: le non-financier (philanthropique: dons, récompenses) et le financier (prêts ou actions).
On appelle crowdlending le crowdfunding financier qui prend la forme d’un prêt. Un particulier prête donc une somme d’argent à une entreprise pour qu’elle réalise son projet (développement d’un nouveau produit ou autre). C’est sur cette forme spécifique de crowdfunding que nous nous attarderons dans cet article.
Quels sont les avantages du crowdlending pour le particulier investisseur?
Celui-ci investit directement dans un projet d’entreprise en lequel il croit. Pour cela, il passe par une plateforme de crowdfunding. La tâche de celle-ci consiste à ne lui proposer que des projets en lesquels elle croit également, qui disposent d’un plan financier solide et de réelles perspectives d’évolution positive.
Contrairement aux idées reçues, le crowdfunding ne sert pas majoritairement à financer des projets de start-up; ceux-ci s’avérant être des placements fort risqués. Il sert à présent aux indépendants et aux PME, en complément à leurs apports personnels et aux prêts bancaires classiques, pour développer leur entreprise.
Le rendement de ces prêts est également plus intéressant que le rendement d’une épargne classique. La législation a règlementé l’apport maximal d’un particulier qui ne peut dépasser les 5000€ par projet car le risque financier que représente ce type d’investissement n’est cependant pas à négliger.
Quels sont les avantages du crowdlending pour l’entrepreneur?
Citons tout d’abord la notoriété apportée à leur projet: si une plateforme de crowdfunding retient le projet, celui-ci sera diffusé à l’ensemble de sa base de données d’investisseurs potentiels. Cela peut facilement représenter plusieurs milliers de personnes atteintes sur l’ensemble du pays.
Par ailleurs, les personnes qui investissent dans le projet exposé en seront de réels ambassadeurs auprès de leurs réseaux de connaissances: ils sont convaincus par l’intérêt de celui-ci et le feront savoir spontanément.
Bien que les taux d’intérêts de remboursement soient plus élevés, l’obtention du prêt ne nécessite pas d’apport financier préalable. Notons également qu’il peut aussi s’agir d’un moyen complémentaire aux financements traditionnels proposés par les banques pour obtenir le capital nécessaire à la réalisation des projets imaginés.
Une Société Privée à Responsabilité Limitée (SPRL) pourra lever jusque maximum 100 000€ par an d’investissement via le crowdfunding. Tandis que pour les Sociétés Coopératives (SC) et les Sociétés Anonymes (SA), ce plafond atteint les 300 000€.
Vous êtes indépendants ou chef d’entreprise et souhaitez réfléchir à la meilleure façon de financer vos projets: nous sommes à votre disposition pour y réfléchir ensemble.

Vous êtes indépendant ou chef d’entreprise et souhaitez acheter un véhicule hybride en 2018: est-ce une bonne ou une mauvaise idée? La réponse à cette question doit être nuancée selon le type d’hybride: il y a d’une part les « vraies hybrides » et d’autre part les « fausses hybrides ». Nous vous expliquons cela en détails.
Qu’est-ce qu’un « vrai hybride » et un « faux hybride »?
Les voitures dites « hybrides » fonctionnent à l’essence/ diesel et à l’électricité: elles font donc appel à deux sources d’énergie pour fonctionner. Les batteries se rechargent automatiquement lors des phases de ralentissement et de freinage.
Mais certains constructeurs ont conçu des modèles appelés « plug-in« : il s’agit de modèles classiques équipés d’une batterie supplémentaire que l’on peut recharge chez soi ou éventuellement au bureau.
Cette dernière catégorie de voiture est considérée comme une « fausse hybride« . Il s’agit principalement de véhicules prestigieux qui, jusqu’à présent, bénéficiaient également de régimes fiscaux préférentiels pouvant aller jusqu’à une déductibilité de 100% pour les sociétés.
Qu’en est-il depuis 2018?
La réforme de l’impôt des sociétés, qui est devenue réalité depuis la publication de la Loi du 25 décembre 2017, prévoit de réviser cette situation.
A partir de 2020, les utilisateurs de ces « fausses hybrides », qu’ils soient chefs d’entreprise ou indépendants en personne physique, seront logés à la même enseigne pour les véhicules qui ont été achetés ou pris en leasing depuis le 1er janvier 2018.
Par contre, une distinction sera faite entre les « vraies hybrides » et les « fausses hybrides. La déductibilité fiscale de ces dernières dépendant désormais des émissions de CO2 de la version non-hybride. Et s’il n’existe pas de version non-hybride, il faudra multiplier par 2.5 le taux d’émission de la version hybride plug-in.
En conclusion, sachez qu’acheter un véhicule « plug-in » à présent aura une incidence sur votre fiscalité dans 2 ans.
Mais les changements relatifs à la fiscalité des automobiles sont plus importants encore: n’hésitez donc pas à nous contacter si vous souhaitez plus d’informations.

Quand la responsabilité personnelle d’un administrateur peut-elle être engagée ? Un simple membre court-il les mêmes risques, qu’il soit membre effectif ou non ? Une assurance en responsabilité peut-elle vous protéger ? 
LA RESPONSABILITE
La personnalité juridique de l’ASBL
Une ASBL possède une personnalité juridique. Elle peut contracter des obligations sans que la responsabilité personnelle de ses membres ne soit engagée. Une ASBL est en principe aussi responsable des fautes de ses administrateurs et de ses membres. Les administrateurs n’engagent que l’ASBL dans l’exercice de leur fonction et ne sont pas personnellement responsables des obligations contractées. A tort, bon nombre d’administrateurs d’ASBL pensent-ils qu’ils ne courent personnellement aucun risque financier. Rien n’est moins vrai.
La responsabilité vis-à-vis de l’ASBL
L’administrateur doit remplir son mandat en bon père de famille. Si tel n’est pas le cas, l’ASBL peut lui réclamer un dédommagement. En justice, il sera vérifié si un administrateur prudent et prévoyant aurait agi de la même façon. De fait, vous avez le droit de vous tromper, mais devez agir à tout moment de façon justifiée. Si c’est à titre gratuit, votre action sera aussi, en général, moins sévèrement jugée.
Vous pouvez être reconnu personnellement responsable si par exemple vous contractez des obligations en sachant que l’ASBL ne pourra pas les respecter, posez des actes dépassant l’objet social, ne poursuivez pas un débiteur solvable qui ne paie pas, faites des dépenses en dehors du budget approuvé par l’assemblée générale, ne protestez pas des factures injustifiées, etc. Vous pourriez aussi être tenu de réparer le préjudice découlant de votre faute si vous n’avez pas conclu d’assurance incendie pour un local que loue l’ASBL ou si le trésorier investit ses avoirs de façon injustifiée dans des placements trop risqués.
La responsabilité vis-à-vis des tiers
Les tiers subissant un préjudice à la suite d’une faute et pouvant prouver l’existence d’un lien causal  peuvent en demander réparation, tant à l’ASBL qu’à ses administrateurs. Dans le premier cas, l’ASBL peut à son tour citer ses administrateurs en justice. Vous commettez une faute en posant un acte illégitime : violer une disposition légale ou manquer à votre devoir général de diligence, en n’agissant pas comme l’aurait fait un administrateur normalement prudent placé dans les mêmes circonstances.
Dans ces circonstances, quiconque a une relation contractuelle avec l’ASBL (personnel, clients, membres, fournisseurs, etc.) peut lui réclamer réparation. La décharge que l’assemblée générale accorde lors de l’approbation des comptes annuels ne vaut qu’à l’égard des fautes commises vis-à-vis de l’ASBL elle-même.
Quelle que soit sa part dans la faute commise, vu que les administrateurs sont solidairement responsables, une victime peut s’adresser à chacun d’eux. Les victimes futées peuvent ainsi choisir l’administrateur qui a le plus de moyens financiers. À lui alors d’indemniser tout le dommage et de tenter ensuite de le récupérer auprès des administrateurs responsables, pour autant qu’ils soient solvables…
Il existe deux sortes de membres
Les membres « effectifs » ou « actifs » apparaissent dans le registre imposé par la loi sur les ASBL. Ils ont un droit de vote à l’assemblée générale. Les membres « non actifs » ou « adhérents », sont membres de l’association, mais ne participent pas à sa gestion. Seule la responsabilité des membres effectifs peut être invoquée par des tiers.
Les membres ne sont responsables vis-à-vis de l’ASBL que des obligations contractées (paiement de leur cotisation, services acquis, etc.). Les parties avec lesquelles l’ASBL contracte ne sont en principe jamais engagées vis-à-vis des membres. De ce fait, même des membres effectifs ne peuvent jamais être responsables vis-à-vis de tiers des pertes de l’ASBL. Il existe des exceptions.
Si vous agissez au nom de l’ASBL sans en reprendre les mentions légales (nom, «ASBL», adresse du siège) sur les documents émanant de l’ASBL ou agissez au nom d’une «fausse» ASBL (activité commerciale), votre responsabilité personnelle de membre pourrait être engagée. De même pour les actes posés avant la constitution (recrutement, bail, etc.) si l’ASBL n’a pas adopté la personnalité juridique dans les deux ans, ni ratifié ces actes dans les six mois qui suivent. Des actes illicites posés engagent leur responsabilité.
UNE ASSURANCE
Responsabilité des mandataires sociaux
Une assurance «responsabilité des mandataires sociaux», ou «responsabilité des dirigeants ou des administrateurs» ou encore «D&O (Directors & Officers)», couvre quiconque a une fonction d’administrateur ou de responsable. Elle prévoit deux garanties : dommages et intérêts et protection juridique. La garantie «frais de défense» (avocat, mais aussi experts, indemnité de procédure, etc.) est de loin la plus importante. Un tiers pourrait invoquer votre responsabilité alors que vous n’avez pas commis de faute. Vous risquez en effet fort qu’il le fasse même si vous n’avez rien à voir dans toute l’affaire. En tant qu’administrateur, vous êtes en première ligne et plus encore si vous êtes un dirigeant d’entreprise connu.
Soyez-y attentif…
Les dommages corporels et matériels sont couverts. Les dommages immatériels doivent l’être aussi, par exemple celui que quelqu’un subit du fait qu’il ne peut plus bénéficier d’un bien ou des services d’une personne.
La police doit définir correctement, mais le plus largement possible, l’activité de votre ASBL : si l’ASBL offre p.ex. de l’aide aux malades, l’aide à la jeunesse n’est pas couverte. Définissez alors plutôt l’activité comme étant «l’aide sociale au sens le plus étendu». Il faut aussi porter son attention à la durée de la couverture dans le temps. En général, cette couverture subsiste durant 36 mois après que la police ait pris fin. Des demandes d’indemnisation introduites durant cette période, pour des sinistres du passé, restent alors couvertes. Attention aussi à la durée de la couverture pour un administrateur qui aurait remis son mandat.
La prime
Selon l’activité exercée, pour une couverture de 125 000 €, la prime peut varier de 175 à 1 750 €. Il est de bon conseil que vous vous assuriez pour un capital plus élevé.

Depuis 2015, et l’arrivée d’un nouveau régime pour les bonis de liquidation, il demeure intéressant d’épargner (pour votre pension) au sein de votre société.
Quels aspects fiscaux prendre en compte ? Quel impact ont les placements sur l’imposition des plus-values, sur la déduction des intérêts notionnels et les taux réduits de l’impôt des sociétés ?
Vous voulez ne courir aucun risque ou, au contraire, êtes prêts à en prendre ? Quelles sont les options intéressantes ? Pourquoi est-il, en général, aussi intéressant sur le plan fiscal d’investir en actions au sein de votre société ?

LE BONI DE LIQUIDATION
Un nouveau régime ?
Dès cette année, il semble que le nouveau gouvernement veuille donner un caractère permanent au régime transitoire, temporaire, relatif aux bonis de liquidation. Probablement les PME pourront-elles mettre en réserve chaque année une partie de leur bénéfice imposable à un compte de passif distinct. Elles paieront alors un prélèvement anticipé de 10 %, mais pourront distribuer ces réserves en exonération d’impôt lors de leur liquidation. Si votre société distribue quand même une partie de cette épargne par la suite, à titre de dividende, il sera soumis à 15 % de Précompte Mobilier les cinq premières années et à 5 % par la suite. Il demeure donc intéressant d’épargner pour votre pension au sein de votre société.
LES ASPECTS FISCAUX
L’impôt des sociétés
Votre société ne bénéficie pas d’un taux d’impôt distinct pour d’éventuels revenus de placements. Tous ses revenus sont en principe imposés au taux ordinaire de 33,99 % ou, le cas échéant, aux taux réduits débutant à 24,98 %. Pour votre société, peu importe par contre le Précompte Mobilier retenu (de 25 % en général), vu qu’il s’impute ensuite sur l’impôt des sociétés.
La déduction des intérêts notionnels ?
Pour l’année de revenus 2015 et en investissant judicieusement, vous pouvez en général éviter l’imposition des intérêts et dividendes dans votre société en usant bien de la déduction des intérêts notionnels (DIN), cette déduction d’intérêts fictifs de 2,13 % (PME) ou 1,63 % (grandes sociétés) calculée sur les fonds propres de la société.
De l’immobilier à usage privé et des placements qui, par leur nature, ne produisent pas de revenu régulier sont à exclure de la base de calcul de la DIN. Des comptes d’épargne ou à terme, des obligations, des actions (dont les dividendes ne bénéficient pas de la déduction des RDT) et les fonds de placement, en version de distribution, ne sont donc pas exclus de la base de calcul de la DIN. Bien les fonds de capitalisation, qui ne distribuent donc pas leurs revenus.
Si vous placez p.ex. 100 000 € sur un compte à terme à du 1,60 %, vous en retirez un intérêt annuel brut de 1 600 €, moins 400 € de Précompte Mobilier à payer. Dans votre société, cet intérêt brut de 1 600 € est imposé à 33,99 % (543,84 €). Déduction faite du Précompte Mobilier imputable, vous auriez normalement encore 143,84 € d’impôt des sociétés à payer. Grâce à la DIN, votre société peut toutefois déduire 3,13 % de ses fonds propres de son bénéfice. Les 100 000 € placés lui vaudront donc une DIN de 3 130 €, largement plus donc que le rendement obtenu. Ainsi, en pratique, les intérêts perçus ne seront pas imposés et le Précompte Mobilier retenu pourra s’imputer sur l’impôt relatif aux autres revenus imposables de l’activité d’exploitation.
Les taux réduits de l’impôt des sociétés
S’il importe que votre société en bénéficie, elle doit éviter de devenir une «société financière» du fait de ses placements en actions. Elle en est une si la valeur de ses actions de placement dépasse 50 % de son capital, de ses réserves taxées et de ses plus-values comptabilisées. Les actions représentant au moins 75 % du capital de la société concernée (p.ex. celles d’une filiale) ne sont pas à prendre en compte pour déterminer si le plafond précité est franchi.
Le fisc précise que vous devez vous fonder ici sur la valeur d’acquisition des actions. Une position discutable, mais qui a reçu un appui jurisprudentiel (Gand, 29.04.2014).
COMMENT INVESTIR SI VOUS NE VOULEZ PRENDRE AUCUN RISQUE ?
Dans la plupart des banques, le taux des comptes à terme est fort bas. Même à 10 ans, vous n’obtenez en général pas plus d’ 1,7 %. Vous êtes souvent mieux loti avec un compte d’épargne en ligne. Attention toutefois : toutes les banques ne permettent pas aux sociétés d’en ouvrir un. Mais vous en trouvez certaines qui laissent aussi les entreprises accéder à leurs comptes d’épargne en ligne. Là, en cherchant un peu, vous pouvez encore obtenir un taux d’environ 0,8 % ou même 1,20 % si vous laissez votre argent déposé durant au moins un an. Certaines banques ont aussi des comptes d’épargne spécifiques pour les sociétés (comptes business).
Vous ne voulez pas prendre de risque ni immobiliser vos liquidités trop longtemps ? Un compte d’épargne vous intéressera ! Les sociétés qui peuvent déposer des comptes annuels abrégés (ne dépassant pas plus d’un des critères suivants et occupant au maximum 100 membres de personnel : chiffre d’affaires 7 300 000 €, total du bilan 3 650 000 € et moyenne de personnel occupé de 50) bénéficient aussi du régime européen de garantie des dépôts (jusqu’à 100 000 €).
Si vous voulez investir à long terme, sans risque, vous pouvez aussi songer à une Branche 26. Vous en obtenez un intérêt fixe (± 1,5 %) et éventuellement un bonus. Vous ne payez pas la taxe de 4,4 % sur les primes, bien un Précompte Mobilier (imputable). Une Branche 26 ne fait pas perdre les taux réduits de l’Impôt des Sociétés et n’impacte pas non plus négativement la DIN. Exceptions mises à part, la plupart des produits de cette Branche ont toutefois une durée de huit ans ou davantage.
COMMENT INVESTIR AVEC UN SOUPÇON DE RISQUE ?
Vous pouvez composer vous-même un portefeuille d’obligations d’entreprises qualitatives (rating minimum BBB). Ce type d’obligations vous permet de retirer, suivant leur durée, un rendement de 2 à 3,5 %. Il faut veiller à atteindre une diversification suffisante d’obligations car, bien que le risque ne soit pas grand, il se peut toujours que l’émetteur fasse faillite.
Si vous investissez à long terme (pension ou autre), il peut à coup sûr s’avérer judicieux d’investir une partie en actions. Les dividendes sont bien entendu imposables, mais une grande partie du rendement provient de la plus-value, laquelle est exonérée d’impôt en conservant les actions durant au moins un an. Veillez aussi à atteindre une diversification suffisante. Même si les actions ne distribuent pas un dividende chaque année, le montant qui y est investi donne néanmoins droit à la DIN.
Il en est ainsi également pour des fonds de distribution, pas de capitalisation. Si vous ne voulez consacrer que peu de temps aux placements, des fonds d’actions ou d’obligations peuvent être une bonne alternative. L’inconvénient majeur d’un tel placement en sicav, c’est que la plus-value réalisée à la revente est imposée, sauf exceptionnellement pour les «sicav RDT».
 

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Le plafond pour les transactions en liquide, limité à 3.000 euros précédemment (lutte contre la fraude), passera à 7.500 euros. Le gouvernement Di Rupo avait limité ce montant à 3.000 euros afin de lutter contre le blanchiment à l’oeuvre dans certains secteurs dont celui du diamant.
Pour justifier ce relèvement de plafond à 7.500 euros, il a été invoqué la nécessité de se conformer à la situation qui prévaut ailleurs en Europe. La secrétaire d’Etat à la Lutte contre la Fraude fiscale a également dit vouloir préserver certains secteurs économiques, dont celui de la voiture d’occasion, des risques de délocalisation.
Cette annonce a fait réagir, y compris sur certains bancs de la majorité, craignant un « mauvais signal » envoyé aux « mauvais élèves ».

Je prouve mes frais réels et je déduis entre autres mes frais de restaurant. Dois-je fournir les souches TVA ou le décompte de ma carte de crédit suffit-il ?
Vous le savez déjà, les frais de restaurant ne sont déductibles fiscalement qu’à concurrence de 69 % au titre de frais professionnels réels, à condition toutefois que vous puissiez prouver l’authenticité de ces frais, le montant et le caractère professionnel de ces dépenses. Certains contrôleurs fiscaux  n’acceptent ces frais que si vous pouvez présenter la souche TVA, … et bien plus encore …
La souche TVA ne sert en effet qu’à prouver que vous êtes allé au restaurant, mais ne prouve en aucun cas le caractère professionnel des frais : vous pourriez très bien demander une souche TVA alors  que vous sortez manger avec des amis… Il ne s’agirait dès lors pas de frais professionnels.
Pour être irréprochable et au lieu de vous contenter de soumettre la souche TVA à votre contrôleur, mieux vaut respecter les consignes suivantes. Lorsque vous allez au restaurant avec des clients ou des relations professionnelles, mentionnez le nom de ces personnes au verso de la souche TVA et demandez-leur une signature. Faites aussi une copie de votre agenda ou du mail dans lequel vous avez convenu de déjeuner avec le client ou le fournisseur en question.
Pour prouver que vous avez effectivement payé l’addition, les extraits de compte de votre carte bancaire ou le décompte de votre carte de crédit sont nécessaires.
Un simple relevé de carte de crédit ne suffit pas, l’Administration pourrait rejeter ces frais.

Si vous exercez une activité professionnelle en tant qu’indépendant, vous avez la possibilité de cotiser pour une pension extra légale (PLCI), en payant des primes déductibles fiscalement.
Le constat
Les cotisations sociales légales versées ne vous assurent qu’une protection sociale minimale.
Le montant de la pension légale étant souvent modeste et insuffisant, il s’avère que votre pouvoir d’achat et votre niveau de vie à la retraite ne seront pas maintenus.
La pension légale moyenne pour un indépendant retraité s’élève à 840 € par mois.
Pour maintenir un certain niveau de vie après une carrière active, souvent incomplète (moins de 45 années), il est possible d’anticiper et de prévoir des assurances complémentaires.
Comment ?
La Pension Libre Complémentaire pour Indépendants nommée aussi « PLCI » est un contrat d’assurance réservé aux indépendants : une épargne simple et garantie jusqu’à 65 ans dans le cadre de votre profession.
Elle s’adresse aux indépendants à titre principal (ou assimilés) et aux aidants.
Quel type d’épargne ?
Il s’agit d’une assurance de capitalisation pour la constitution d’un capital en cas de vie. En cas de décès prématuré, l’assureur versera à vos proches le montant de l’épargne constituée.
Vous devez choisir une compagnie d’assurances agréée afin d’y faire vos versements. Ce « placement » est sécurisé et rémunéré.
Ses atouts

  • Moins d’impôts et de cotisations sociales : primes d’assurance déductibles.
  • Rémunération du capital constitué : taux d’intérêt garanti fixé au moment du paiement des primes.
  • Flexibilité et liberté : à tout moment, vous pouvez adapter le montant de vos versements ou les suspendre.
  • Périodicité et souplesse : paiement en 1, 2, 3 ou 4 fois par an en respectant le minimum légal de 100 €, plafonné à 3.018 € pour l’année 2013 (indexation annuelle).
  • Au terme à 65 ans : versement de la totalité du capital constitué majoré des intérêts et d’éventuelles participations bénéficières (variables en fonction de l’assureur).
  • Cumul avec d’autres formes d’épargne : dans le cadre du deuxième pilier et si vous êtes en société, vous pouvez souscrire un Engagement Individuel de Pension avec une optimalisation fiscale réglementée (règle des 80 %). A titre individuel et privé, l’épargne pension est à conseiller.

Pour certaines professions libérales conventionnées, il existe aussi une PLCI sociale.

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